Le Massage
Le deuxième rôle découle quelque peu du premier : le bien-être amène de la détente et il s’ensuit toute une série de conséquences physiologiques positives pour la santé et pour la récupération du corps (voir “Les Effets” ci-dessous).
Le massage, pour ma part, inclut, en plus de cet “ensemble de manœuvres”, une implication du praticien amenant un peu de ce qu’il est et de son expérience dans chaque pratique.
Il faut d’abord préciser que chaque massage à un effet propre à sa technique (le massage lymphatique aura un effet puissant sur le système lymphatique par sa pression particulière, le massage sportif aura une influence musculaire plus spécifique, le massage du ventre travaillera essentiellement sur les organes internes, …).
Mais le massage a des effets généraux valables pour à peu près tout les types :
• Effets cutanés : Amélioration de la structure de la peau, diminution des adhérences, augmentation de l’apport en éléments métaboliques (nutriments). La peau reste la première barrière physique contre les attaques microbiologiques. Une peau saine améliore la résistance aux microbes/bactéries.
• Effet sur le système nerveux : les manoeuvres d’effleurage ont un effet antalgique. Un massage prolongé peut augmenter le seuil de résistance à la douleur.
• Effets circulatoires : Il y a amélioration de la circulation sanguine et lymphatique permettant de prévenir les stagnations (caillots sanguins ou œdèmes lymphatiques) et favorisant l’élimination des déchets métaboliques (détoxification du corps et diminution de la charge de travail des organes “filtreurs” comme les reins et le foie).
• Effets musculo-tendineux : On peut noter l’entretien de l’élasticité musculaire, l’action sur la trophicité (nutrition des muscles), sur la détente musculaire et sur la récupération après effort.
Ce ne sont que quelques effets parmi les plus importants. Il y en a encore bien d’autres qui concernent les différents systèmes physiologiques (respiratoire, digestif), le psychisme, le schéma corporel, …
Voir l’article Toucher et Physiologie, oui… mais encore ? pour plus d’informations
Sartre, “l’Etre et le Néant”, 1943
[…] Et c’est sans doute parce que le toucher dépasse infiniment le tactile, tout comme le charnel déborde le musculaire, que la main du masseur invite le patient à s’affranchir d’un dysfonctionnement afin de parvenir à caresser le rêve d’une récupération ou même un idéal de guérison. […]
J-P SARTRE